Carnet de route

Panticosa, Anayet au loin

Le 17/09/2022 par LORILLARD Guillaume

Ça s’est fini comme ça, Sylvain qui me lance avec un grand sourire « Au fait Guillaume, je sais pas si t’es au courant mais il y a une espèce de tradition au club, c’est toujours les novices qui se chargent d’écrire le carnet de route, voila… bon t’as rien oublié ? à bientôt alors ! » La porte du camion se ferme et je rentre chez moi, mon barda sur le dos, un bon coup de soleil sur la nuque, les doigts un peu plus sensible qu’à l’ordinaire, les pieds en compote et des souvenirs plein la tête.

17/09, Départ en fin de journée, une pause à Saintes pour récupérer le groupe du CAF de Chatelleraut et on file direction Panticosa, Aragon, Espagne ! Arrivée vers 1h30, on croise deux troupeaux de brebis de retour d’estive sur la route après Laruns, a priori c’est normal...

18/09, Marche d’approche de 10 minutes, c’est court, mais c’est bien. Après un briefing sur les manip’ de relais par Manu, mon acolyte du week-end, nous partons à l’assaut des parois. Escalade très sympa par endroits, du beau granit, d’autres un peu moins, mais globalement chouette. On se fait doubler par des espagnols pressés, on retrouve le reste du groupe pour manger, on enchaîne les longueurs et les marches de jonction. Dernier départ vers 16H00, c’est un peu tard, 9 longueurs à faire, on se prépare à un retour à la frontale. Avec Manu on choisit de redescendre à la moité de la voie (après un joli 6a tout de même!), on craint d’être trop en difficulté pour la suite. Le reste du groupe va au bout de l’ascension, il diront que le coucher de soleil au sommet était magnifique ! Ils redescendent de nuit, on finit la soirée autour d’un bonne assiette de pâte, personne ne se plaint d’aller se coucher…

19/09 : On part après quelques café pour le col du Portalet, où l’Estremer nous attend. A l’arrivée on regrette d’avoir fait un deuxième café, un autre groupe nous devance de 10 minutes, on se retrouve à attendre une bonne heure au pied de la voie, à l’ombre, il fait un peu frais… La voie fait 4 longueurs, 120 mètres, et nous réchauffe vite les doigts, belle escalade sur du calcaire, un beau dièdre sur la fin, ça valait le coup d’attendre ! A l’arrivée on distingue le pic d’Anayet, qu’on devait faire à l’origine, il est un peu loin quand même ! (il fallait 2heure 30 pour l’approche).

C’était mes premières grandes voies, j’y retournerai avec grand plaisir, à condition d’investir dans des chaussons confortables, les miens m’ont fait horriblement souffrir…

Maintenant c’est fini, un grand merci à Manu, Sylvain, Jean-Yves, Raynald, Romain et Sam pour leur bonne humeur, pour une première c’était top !