Carnet de route

C'est pas trop tôt...

Le 24/11/2020 par Laurent

4 ans que je suis au club, 2 à 3 séances par semaine au Pas des Laquais, quelques sorties à Mervent, Cinq Coux... mais jamais encore une sortie week-end, celles dont on entend parler, ambiance « colonie de vacances », celles que l’ont lit dans ces fameux carnets de route !

Et là, mardi 06/10/2020, publication des sorties pour le 1er semestre de la saison, en plein Covid, presque inimaginable, la première sera dans 10 jours, je regarde mon agenda : rien,. J’envoie un message et bingo ! Je suis inscris ! Youhou à moi l’aventure !

Quand je parle d’aventure je ne mâche pas mes mots car plus la date approche et plus je doute :
    -de quoi j’ai besoin pour un W-E comme ça ? Matos ? Bouffe ?
    -de mes capacités physiques, six mois sans vraiment grimper, merci Mme Covid et surtout ma hantise étant d'être le « boulet » du groupe…
Et puis le mail de Anne qui explique tout et là je me sens un « chouya » rassuré.

RDV 17h30 au local vendredi. Evidemment, bouchon sur la rocade et j’arrive avec 20mn de retard, ça commence bien !
Tout est prêt, nous sommes tous là et c’est parti pour 5 heures de route.
Petite halte à Rochefort pour récupérer Marie-Christine, deuxième halte sur autoroute après Bordeaux pour le pique-nique et voilà, quelques kilomètres plus tard, nous sommes au gîte, très sympas d’ailleurs. Je dormirai avec Stephen car Sylvain est trop grand pour ce lit d’1M80.

Samedi :
Doux réveil musical de Sylvain au son de «Peter & Sloane : Besoin de rien envie de toi».
Cette première nuit a été un peu fraîche. La prochaine fois, je prendrai mon duvet « chaud ». Petit dej’ et c’est parti ! 20mn de minibus, autant de marche d’approche avec une motion spéciale à Élise pour les glissades sur la boue, et puis voilà, on y est au pied du mur... et c’est là qu’on voit le maçon.

Je me retrouve en trinôme avec Anne et Marie-Christine.
Anne par en tête, je l’assure, 1er fois avec une corde à double. Arrivée au relais c’est notre tour. Une voie facile pour se mettre en jambe, et puis arrivés la haut (environ 25m), ce paysage automnale vert, rouge, jaune, marron et « cerise sur le sundae » : la neige sur les monts les plus hauts, le soleil commence à pointer le bout de son nez et là c’est top…
On enchaînera ainsi des voies simples toute la matinée, puis casse-croûte, mention spéciale à Franck pour son ambiance « bouchon lyonnais/nappe à carreaux », un café, un thé et c’est reparti.
Sylvain est en grande forme, il attaque direct du 6A, la digestion ne lui fait pas peur...pour des raisons évidentes de sécurité, du moins de ma sécurité, je ne peux malheureusement pas vous décrire l’ascension de cette voie mythique…
En ce qui me concerne, je propose à Anne de partir en tête, elle accepte avec joie, non sans m’avoir répété à peu près 3254 fois la manip’ une fois que j’arriverai au relais !
Me voilà dans « Pousse Rapière  », un nom qui m’était destiné, 5B je crois, je souffle, je souffre, je suis pas serein mais j’arrive au bout de cette première longueur, heureux, et fière comme un « bar-tabac ».
J’installe le relais et me voilà maintenant à assurer mes deux comparses.
Et c’est reparti, 2eme longueur en tête, autant d’émotion que sur la 1ére, on arrive en haut (40m) et là c’est encore plus joli.
Nous voila en fin d’après-midi, redescente au camion, terrain moins boueux, pas de glissade et retour au gîte.
Après une bonne douche, APÉRO : dégustation de « Science Infuse » et/ou vin blanc du pays, tout ça accompagné de saucisson, tomates cerise, olives…
Repas : une bolognaise maison préparé par Anne et Jean-Yves. Comment vous dire, je suis preneur de la recette... et en dessert un truc simple me direz vous ?  genre une pomme ou un yaourt ? ah bah non : poire au sirop nappé de chocolat noir, hummmmmmmmmm…
Une petite tisane pour la digestion, nous voilà calé pour la nuit, non sans avoir essayé de refaire le monde avant d’aller se coucher.

Dimanche :
une nouvelle fois Sylvain nous réveillera en douceur au doux son d’ABBA : Dancing Queen.
Cette seconde nuit était nickel, je ne sais pas si ce sont les « breuvages » de la veille ou la couette supplémentaire mais j’ai dormi comme un loir.
Petit dej’, suivi d’un petit tour au marché d’Aramits et nous voilà reparti pour une belle journée.
Toujours le même site mais on change de secteur (Tichodromes), ce matin c’est 3 longueurs avec une arrivée à 100m.
Je me retrouve aujourd’hui avec Jean-Yves, 3 voies possibles, tout le monde se rut sur la plus simple, du coup pour pas attendre on s’échauffe à côté (la balade souletine 1) le temps que tout le monde passe.
Après ce petit échauffement, on change de tactique, on reprend notre voie d’échauffement non sans avoir récupéré nos chaussures, puis bifurcation à droite (le petit ramoneur 2) : on grille la priorité aux autres et j’enchaîne la deuxième longueur en tête. Comme la veille, je ne suis pas forcément rassuré mais après une ou deux frayeurs suivies de bonnes reprises de souffle me voilà au relais.
Je fais grimper Jean-Yves qui enchaîne la dernière longueur de « le petit ramoneur », je comprendrai mieux en arrivant au sommet le nom de cette voie qui finit par une cheminée. L’occasion pour moi de faire revivre aux autres ma naissance !;o)
Redescente à pied, on tombe sur un charmant petit coin pour faire notre repas, on s’installe, le soleil est là, on pense déjà au retour, faudra pas partir trop tard, mais bon des voies nous tendent les bras, un p’tit café, une figue sèche « maison » et on s’équipe, quelques longueurs en couenne pour finir ce week-end…
Il est 17h le matériel est rangé, retour au minibus, arrêt chez un producteur de fromage, chacun prend son kilo, passage au gîte prendre nos dernières affaires et nous voilà reparti direction La Rochelle.
Un arrêt sur autoroute pour un  dernier repas partagé, on dépose Marie-Christine à Rochefort, et puis la Rochelle, le local, on récupère nos sacs, on se dit à bientôt.
j’ai eu dû mal à me coucher en arrivant chez moi, plein d’images dans ma tête, de bons moments de rigolades, des dégustations au top, merci à Anne et Sylvain pour l’organisation de cette sortie en espérant que nous puissions bientôt nous retrouver pour revivre ces belles expériences.