Carnet de route

Turon du Néouvielle : poisson d'avril !

Le 11/05/2023 par Germain

Bonjour à tous, en tant que bizuth avec le CAF j’ai donc hérité de ce privilège d’écrire le carnet de route de cette sortie. Bon, comme on m’a dit ça un 1er Avril j’ai cru à une blague au début, on m’a dit « va voir sur le site du club, tu trouveras d’autres récits ».. oui, oui, d’accord.. et puis non, ce n’était pas un poisson, j’ai bien trouvé quelques récits sur le site ?
Donc maintenant il s’agit de s’y filer, la sortie date de plus d’un mois, j’ai encore des souvenirs (bons bien sûr ?), et c’est pas une fois à la terrasse de Ré Glisse en plein été que je vais trouver la motiv.. les skis sont hivernés, l’été arrive avec ses premières chaleurs, alors un petit coup de frais ça va faire du bien.
Nous avons donc quitté notre belle ville de La Rochelle le vendredi 31 mars aux alentours de 18h, le ciel devient menaçant et le week end s’annonce quand même avec quelques précipitations. L’objectif avoué de la sortie est donc le Turon de Neouvielle.. mais très vite j’ai compris au grès des discussions que ce grand Monsieur était en fait l’arlésienne du club, celui qui fait qu’on y retourne (pour ceux qui avaient déjà tenté) mais qui laisse ce petit goût d’inachevé.. mais on est confiant, ça passera peut être cette fois-ci.
Nous faisons un 1er stop à Angoulins pour récupérer Eléonore sous des trombes d’eau. L’équipe est au complet, Eléonore venant rejoindre Denis et Philippe nos GO, Aurélie, Marie, Thibault, Alexandre, Gabriel, et Germain, votre narrateur ?.
Le trajet se passe sans encombre sous un temps finalement devenu clément, et je remercie nos conducteurs, Alexandre, Thibault, et Denis, pour nous avoir conduits à bon port.. ou plutôt jusque devant chez Louisette, sur le domaine du Lienz à Barèges.
Donc là le plan c’est de sortir les tentes par une température inférieure à 5°C et sous un vent annoncé fort durant la nuit. En ce qui me concerne ce bivouac et une première. Les équipes s’affairent à la frontale autour des tentes en nombre juste nécessaire, et c’est un peu après 1h du matin que tout ce petit monde se couche. Durant la nuit il ne fait pas bien chaud et les toiles se font un peu bouger par les rafales venues de l’ouest.
J1 : 400D+ portage / 150D+ ski jusqu’au refuge. Sortie 400D+ / 400D-
C’est donc autour des 7 heures du matin que les premiers se lèvent, les plus malins arrivant à plier leur tente avant les premières averses de grésil.
Puis le petit dej est pris à l’abris du départ du télésiège de la Piquette, le camp est rangé, et chacun s’équipe pour les 2 jours. Certains choisissent l’option chaussures de rando au pieds quand d’autres prennent l’option de chausser dès le début les chaussures de ski. Pour tous les skis sont sur le sac. Un couple qui avait dormi en van au pied du teleski de l’Etoile nous demande quel est notre programme et nous disent qu’il n’y a que très peu de neige avant le refuge de la Glère et que eux ne vont pas tenter la montée. Qu’à cela ne tienne, ce ne sont pas 9 Rochelais au pied de la montagne qui vont se raviser maintenant. On est motivés, et on y va ! En avant, marche !.. une bonne marche oui, il faut marcher jusqu’à atteindre à peu près les 1900m d’altitude et un dénivelé de 400m pour pouvoir chausser (une première fois) les skis.. le virage suivant il faut déchausser, faire quelques mètres supplémentaires et chausser de nouveau. On effectue 2-3 fois cette opération, et c’est vers midi (je n’ai plus l’heure exacte en tête) que nous arrivons au refuge de la Glère, là où Béatrice (j’ai un doute sur le prénom) nous attend. Nous serons les seuls au refuge de tout le week-end. On en profite pour décharger nos sacs de ce qui ne servira pas à la sortie ski de l’après-midi, les affaires pour la nuit, le pique-nique, et la bouteille de Guignette offerte à notre hôte ?
Puis c’est le moment de reprendre des forces (saucisson, amandes, chips, compote, un vrai repas de randonneur !).
Un petit café, puis une pause (sieste ou lecture) plus tard, et aux alentours de 14h l’équipe se remet en marche pour la petite rando de l’aprem, avec comme objectif la Hourquette de Mounicot.
Le temps est plutôt bien nuageux, pas de brouillard, parfois une éclaircie, donc tout de même assez lumineux, c’est agréable. Il a neigé une fine couche durant la matinée donc les traces sont faciles à faire.
Nous contournons donc le lac de la Glère par le sud, nous longeons le lac de Mounicot, puis bifurquons pour la dernière montée vers la Hourquette du même nom. Nous y arrivons vers 16h30, le vent s’est déjà bien levé et il faut faire attention à ne rien laisser hors du sac lors du dépeautage (j’ai cru voir mon sac de peaux passer le col, mais il s’est blotti contre une pierre juste avant de passer de l’autre côté.. pffffiou !)
Enfin arrive l’heure de la descente ? ! Tout le monde prend plaisir à skier cette neige facile, certes peu profonde mais agréable. Le retour se fait sensiblement par le même chemin qu’à l’aller. Le ciel se couvre un peu plus et la neige recommence à tomber. En arrivant au refuge ce sont maintenant des gros flocons qui tombent laissant augurer une bonne couche pour le lendemain.
Pour certaines ce début de tempête de neige est une invitation à la baignade dans le lac, pour les autres c’est plutôt le moment de rejoindre le poele dans la pièce de vie ou encore d’en profiter pour prendre une bonne douche.. froide.
Vers 19h, probablement à moins le quart, on est tous à trinquer avec notre hôte un verre de Guignette à la main, puis le repas s’enchaine, un peu de lecture (grâce à une bibliothèque bien garnie) en guise de digestif, et peu après 22h on dort déjà ?
J2 : 500D+ / 1100D- / 12km
Lever entre 7h et 8h, le temps n’était pas annoncé bien clément, il a neigé une bonne partie de la nuit et ça soufflait assez fort.
Lors du petit dej ce qui était pressenti est confirmé, le temps ne permet pas d’aller jusqu’au Turon.. Nous tentons tout de même une sortie un peu avant 9h avec l’idée d’aller vers le Pic du Neouvielle, non loin des lacs Verts. N’ayant pas de traces GPS « mémoire » et n’ayant pas vu grand-chose lors de la sortie, je ne sais pas bien dire où nous nous sommes arrêtés ?.
Toujours est-il que les conditions sont différentes de la veille, ce sont par endroits 30 bons cm de fraiche qui nous attendent rendant la progression en montée plus difficile. Philippe fait tout son possible avec ses skis de 60 au patin pour nous frayer un passage sous les flocons qui ne cessent de tomber. Le temps est très gris, très nuageux, la visibilité n’est pas bonne. Au final peu de dénivelé sur la randonnée, malheureusement pas de grande descente pour bien profiter de cette neige fraiche, mais ça fait du bien d’être en plein nature et de profiter par tout temps de la montagne. Le retour se fait quasiment par la même trace (à un saut de barre rocheuse près ?), bravo à nos accompagnateurs pour avoir réussi à retrouver le chemin jusqu’au refuge, sans perdre un seul équipier.
Nous somme de retour vers 12h30 avec une dernière suée dans la dernière ascension, avec ou sans les peaux, avec ou sans les fix ..
Le temps de terminer au chaud ce qu’il nous reste de pique-nique, de demander pour ça un peu d’aide à Gabriel ?, de lui réparer sa fixation défectueuse, et il est l’heure de redescendre.
Chacun refait son sac, rechausse les chaussures et les skis, et nous saluons Beatrice en promettant de revenir un week-end de beau temps !
La neige est tombée jusqu’à 1300m d’altitude donc nous devrions pouvoir descendre jusqu’au Lienz à ski (ce qui est une bonne nouvelle). Seulement gare aux sorties de piste car peu de fond en dehors de chemin.. et au bout de 20min, nous avons perdu le chemin et nous voilà à couper la route par une petit vallon étroit avec plein de petits rochers qui ne demandent  qu’à porter le coup fatal aux semelles.. bref, après un tchick-tchack un peu plus délicat à gérer nous retrouvons la piste (ou plutôt le chemin) qui nous conduit jusqu’à Barèges. Le ciel semble se découvrir laissant par moment passer l’éclaircie de soleil, et la descente se fait tranquillement en longeant le ruisseau. C’est quand même sympa de pouvoir rentrer à skis jusqu’au bout. Sur le bas la neige colle de plus en plus, mais nous atteignons enfin le camion et sa remorque sur le coup de 15h30.
On se change de nouveau à l’abris du hall de départ du télésiège de la Piquette, on range le matos dans la remorque et on embarque dans le camion pour les 5 heures de route du retour. Un petit coup d’œil sur le téléphone maintenant qu’on a du réseau, un message à la famille et la verif que le Stade Rochelais s’est bien qualifié pour les 1/4, tout va bien, nickel, même pas eu à mettre les chaines pour sortir du Lienz ?
Encore merci aux conducteurs qui ont assurés au retour (Denis et Alexandre si je n’oublie personne), nous touchons au but vers 22h.
Le mot de la fin
Un grand merci au club pour cette sortie et tout particulièrement à nos 2 accompagnateurs, Denis et Philippe. J’ai bien aimé la sortie, la gentillesse de tous les participants, et ça me donne envie de prendre ma licence pour la prochaine saison. Je dois avouer que je reste un peu sur ma faim du fait de la meteo compliquée, mais il faudra y revenir. D’autant que j’ai pu en discuter avec un ancien collègue qui a fait la même sortie le week-end juste après nous et qui a pu faire le Turon, il parait que c’est chouette ! ?
Bon été à toutes et tous, et à l’hiver prochain pour de nouvelles aventures !

CLUB ALPIN ROCHELAIS
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