Carnet de route

Raquettes à Gavarnie du 29 et 30 mars 2025

Le 29/03/2025 par Christèle

Après avoir fébrilement scruté une météo changeante et sur les bons conseils de Fred, on
s’était préparé à du vent, du froid, de la neige (voire même un ours sorti précocement
d’hibernation !). Bref, on était paré à toutes les éventualités ou presque ! Mais c’était sans
compter sur les surprises de la montagne et la magie du cirque de Gavarnie ! Eh oui, on a fait
mentir le dicton « qui trop regarde la météo, reste au bistrot ! » [ref : Alain]
8 vaillants ont répondu à l’appel de la montagne ce week-end du 29-30 mars : Alain, Arnaud,
Capucine, Fred, Katell, Marie, Stéphane et votre scribe (Christèle).
Nous sommes partis vendredi soir pour arriver de nuit au refuge des Granges de Holle où
nous n’avons pas demandé notre reste pour sombrer dans un profond sommeil (sans concert
de vibrations nasales intempestives, ouf) et en nous demandant ce que la journée du
lendemain nous réserverait. Au réveil, fin prêts pour affronter les intempéries, nous avons
aperçu avec un chouïa d’appréhension un tapis de neige et de fortes bourrasques au travers
des fenêtres. Peu importe, nous étions motivés, équipés et bien couverts pour chausser les
raquettes !
Fred a proposé d’aller en direction du cirque de Gavarnie, sans trop s’aventurer vers les
parois en raison du risque d’avalanches. Nous avons progressé à pied jusqu’à l’hôtel déserté
par sa luxueuse clientèle et nous sommes ensuite équipés avec nos raquettes.
A part deux énormes patous interloqués de croiser des humains et des touristes asiatiques
en goguette ( ! ), nous étions quasiment seuls face à l’immensité de la montagne et de ses
rafales enneigées, ponctuée de percées furtives de ciel bleu. Le silence des cascades glacées
nous enveloppait et contrastait avec l’animation estivale du site.
Au retour, la quête de la tombe de Schrader aura été vaine mais nous nous sommes rattrapés
l’après-midi pour mettre (victorieusement !) la main sur des DVA cachés à l’occasion d’une
sensibilisation à la recherche de victimes d’avalanches.
Le soir, fatigués et repus après un dîner copieux, le coucher fut précoce, mais dans la
perspective d’une belle journée le lendemain. Effectivement, le soleil et un magnifique ciel
azur étaient au rendez-vous, laissant entrevoir une journée fantastique qui restera gravée
dans nos mémoires.
Prêts à partir à 9h, notre ascension a pris la direction de la cabane de Pailha et du refuge des
Espuguettes, tous deux ouverts en hiver. Nous avons cheminé face à un panorama
époustouflant sur le cirque de Gavarnie, sous le patronage de l’éminente brèche de Roland.
La neige fraîche immaculée nous a permis une initiation des plus agréables .. jusqu’à ce que
l’inexpérience ne rattrape certain.e.s d’entre nous au moment de certains passages plus
délicats dans la poudreuse, en pente et en dévers ! Quelques glissades, sueurs froides (et
mots de Cambronne) plus tard, nous avons déjeuné face à notre panorama préféré à la
cabane d’Alhans, bien conscients qu’il fallait profiter au maximum de chaque seconde de ce
site fantastiquement beau, majestueux et apaisant.
Lors de la descente, Fred, toujours attentif et soucieux de notre sécurité, a préféré un chemin
plus long mais moins risqué pour nos chevilles fatiguées. Nous avons quitté à regret les
étendues enneigées pour retrouver un chemin ponctué de feuilles (glissantes !) et de
ruisseaux témoins de l’arrivée du dégel.
Un sympathique et bienvenu bar (ouvert) nous a tendu les bras à l’arrivée, nous permettant
de nous hydrater et de trinquer à notre beau séjour ainsi qu’à notre rencontre.
Quelques anecdotes ont ponctué le week-end. Saluons les oubliés du séjour : le duvet de
Capucine, le gel douche d’Arnaud et le sachet de thé de Fred qui n’a jamais vu son thermos !
Dans la rubrique « avis de recherche », on pourra encore ajouter des lunettes de Stéphane
(bis repetita). Nous n’oublierons pas non plus la teinte de fashionista du baume à lèvres de
Katell qui fut d’un plus bel effet sur Arnaud. Au dernier moment, Alain, photographe hors
pair, nous aura réservé une ascension inespérée de la face nord d’un mur pour récupérer des
guêtres. Quant à Marie, elle aura peut-être rêvé à un gîte d’altitude aussi exceptionnel que
celui des Espuguettes ?
Pour finir, il y aurait encore tant à raconter … La réussite de ce week-end n’aurait pu se faire
sans Fred, maestro d’une organisation sans faille et d’un accompagnement hors pair, sur le
plan matériel mais surtout humain. Merci pour tout cela. Merci aussi pour la bienveillance
des un.e et des autres, expérimentés ou novices qui ont partagé de précieux moments dans
un cadre montagnard fabuleux.







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